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Un été 44 dans le Loiret

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Des bombes, des massacres, des luttes sans merci... Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Loiret a payé un lourd tribut à l'été 1944. La destruction du pont de Vierzon à Orléans au mois de juin a donné le coup d'envoi à de violents affrontements dans le département.
S'en sont suivis près de trois mois de combats et de résistances. Les forces alliées ont pilonné la plaine loirétaine pour venir à bout des Allemands. Des résistants ont héroïquement risqué leur vie. Des sacrifices qui laissent entrevoir la délivrance le 15 août 1944 avec l'entrée des Américains au nord-ouest du Loiret et la libération d'Orléans le 16 août.
Aujourd'hui, des hommes et des femmes se souviennent. Voici leurs histoires.

UN GRAND FORMAT

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été 44 : Le loiret résistant

Le Débarquement du 6 juin donne le top départ de l’action militaire de la branche armée de la Résistance : renforcés par les parachutages d’armes, de véhicules et de militaires anglais, les maquis du Loiret harcèlent les Allemands. Les nazis répondent par la répression.

Sur la photo : Des hommes du maquis de Sologne, quelques minutes avant l’attaque du château de la Luzière où s'étaient retranchés des Allemands à La Ferté-Saint-Aubin, le 19 août 1944

"Ils nous surnommaient les sanguinaires au béret rouge"

"Ils ont mis le feu à la forêt"

"j'avais peur d'être fouillée"

Cliquez sur la photo pour découvrir le témoignage

Août 1944 - Les hommes du maquis de Lorris après la libération de Châteauneuf-sur-Loire

Août 1944 - Les maquisards réunis dans la cour de la préfécture du Loiret après la Libération

Août 1944 - Une colonne de prisonniers allemands, convoyés par les maquisards, quai du Châtelet à Orléans

Août 1944 - Le colonel O'Neill et ses maquisards font leur entrée dans Orléans

été 44 : Le Loiret bombardé

Les cités ligériennes du Loiret ont été durement touchées par les bombardements allemands en juin 1940. En 1944, au cours des semaines qui précèdent et suivent le Débarquement, le Loiret devient une cible pour les bombardiers alliés. Et à partir du mois de mai, Américains, Anglais, Canadiens, visent plus particulièrement les installation ferroviaires, gares et ponts (le pont George-V à Orléans sur notre photo), mais aussi la base aérienne de Bricy.

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"Je me suis mariée entre deux alertes"

"C'était comme un second exode"

"les bombes ont manqué leurs objectifs"

La gare de Fleury-les-Aubrais à l'été 1944

Le pont George-V bombardé

Lignes de chemin de fer bombardées entre Orléans et Fleury-les-Aubrais

Attente pour le passage sur le pont Royal

Passage pour les piétons après le bombardement du pont Royal

Les passeurs sur la Loire avant le rétablissement de la circulation sur le pont Royal

Place des Acacias à Orléans

Maison bombardée à Fleury-les-Aubrais

Bombardement place du Martroi à Orléans

Rue royale à Orléans

été 44 : le Loiret liBéré

Les Américains entrent dans le Loiret, par le nord-ouest, le 15 août. Le lendemain, Orléans est libéré. Le 21 août, c'est au tour de Pithiviers. Montargis (notre photo) et Gien le 23. Il faudra malgré tout attendre le mois de septembre et la reddition de la colonne Elster à Beaugency pour mettre fin aux affrontements. C'est la délivrance.

"Le V de la victoire avec leurs doigts"

"Ils m’ont fait comprendre qu’ils voulaient se rendre"